La Casa de Papel : rejoins la resistencia

C’est l’heure H, celui que beaucoup attendent depuis la fin de la partie 2, certains ont passé plusieurs heures à imaginer la suite, d’autres au contraire sont plus sceptiques sur cette nouvelle saison…

La Casa de Papel, revient sur Netflix avec un budget plus important, encore plus d’ambition et surtout pour un nouveau braquage. Et oui, est-ce vraiment un spoiler ? Oui et non, cette fois notre groupe voit encore plus grand que la fabrique de monnaie.

Comment est-ce possible ? Rejoignez la resistencia pour découvrir la suite de Casa de Papel…

Une communication au budget illimité !

Il faut dire que la première et seconde partie de Casa de Papel fut vraiment convaincant. Personne et encore moins les acteurs s’attendait à une tel engouement sur le masque de Dali. C’est pourquoi la présentation de la saison 3 est préparée dans les moindres détails. La stratégie ? « No Limit ! »

C’est sûrement les mots des dirigeants de Netflix pour cette nouvelle saison. Une avant première à Madrid digne d’un blockbuster américain.

Ensuite les acteurs ont pris la direction de Paris, Bogotá ou encore l’Italie pour une présentation en toute modestie : des statues géantes, des représentations à l’extérieur, des campagnes vidéos dans les gares, des invités de renom pour parler de la Casa de Papel etc…

La plateforme de streaming a mis le paquet pour la série hors États-Unis la plus regardée. On pourra se demander si ce n’est pas pour justifier une petite augmentation mensuelle…

Les masques tombent !

Alors que dire de cette nouvelle saison après ce show à l’américaine ? Il est évident qu’en retrouvant les fondamentaux on espère renouer avec le succès dès deux première saisons : Les costumes, le professeur, les noms de villes et un braquage.

Sauf qu’il y a déjà un débat sur ce point, soit on adhère car on reste dans la même lignée de ce que l’on a déjà vu. Soit on se divise avec un manque d’originalité, en justifiant un jeu de surenchère…

Continuons pour vous donner une critique plus complète. Premier point positif, l’inspiration est au rendez-vous, le professeur arrive à toujours nous surprendre, on voit que nos braqueurs ont pris de l’expérience. Le fait d’avoir un budget plus important propose des décors encore plus travaillés, de nouveaux environnements. La séduction est en marche, ce qui frappe d’entrée c’est le timer, présent également dans les deux premiers opus. Ce dernier indique d’entrée que le temps est compté et qu’il va falloir suivre un plan si nos braqueurs veulent réussir leur nouveau casse.

On sent que la série est travaillée notamment dans les péripéties, les plans mis en place et les dialogues. On est en pleine révolution, un climat de chaos se met en place et on ne voit pas comment ils vont s’en sortir… Pour cela de nouveaux personnages ont rejoins la bande : Palerme, Marseille, Bogota… (petit clin d’oeil : il s’agit de pays ont eu lieu des avants premières). L’arrivée de ces acteurs apportent un peu de fraicheur, vous aller aimer les détester ou les adorer…

Sur ce point, un nouveau personnage essentiel s’invite, il s’agit de l’inspectrice Alicia Sierra. Au premier abord elle semble cool, une femme enceinte qui se goinfre de friandises. Mais après quelques secondes, on se rend compte de la froideur de la nouvelle enquêtrice et qu’elle est prête à tout réussir pour coincer nos braqueurs. Toute la richesse du personnage intervient dans ce mélange de la femme enceinte d’un côté mais aussi et surtout une femme avec aucune censure de l’autre côté. Sera-t-elle plus maline que le professeur ?

Dans la Casa de Papel, une « petite scène » vaut mieux qu’un grand discours, de ce fait ne soyez pas surpris de voir de l’or, des tanks, des lances roquettes, une pluie de billets etc… Sauf que trop d’explosif, « tue » l’explosif. En effet, le réalisateur est très minutieux dans les échanges téléphoniques, la mise en scène avec les preneurs d’otages et la police. Et à la fois, il est très grossier sur des détails, comment font-ils pour entrer autant de matériel dans le nouveau lieu de braquage ?

En conclusion, que faut-il retenir ? Les puristes ou la résistance comme vous le souhaitez, seront de nouveaux ensorcelés par les prouesses tactiques du professeur (Alvaro Morte), Tokyo toujours aussi imprévisible, la profondeur de chaque personnage, la solidarité chez les braqueurs etc. Par contre, on remarque que des séquences sont moins fluides que lors des deux premières saisons, ce qui ralentit le rythme sur certains plans. Néanmoins, la série arrive avec adresse, habileté et circonspection à s’en sortir. Et à la fin vous vous dites « c’est déjà terminé, je veux connaître la suite« . Dès lors, on peut dire que le pari est réussit. Nous attribuons la note de  8/10, soit une note légèrement plus faible que notre précédent article sur la Casa de Papel. Attention Professeur, il ne faut pas se reposer sur ses lauriers, d’autres péripéties arrivent…

 

 

 

 

 

 

Jack, « O bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao« 

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