Jeremy Ferrari élu meilleur spectacle de l’année
Après son premier spectacle « Hallelujah Bordel » qui a rencontré un franc succès, Jérémy Ferrari est revenu avec un nouveau one man show « Vends 2 pièces à Beyrouth » qui n’est pas la suite du premier. Ce second spectacle a été élu meilleur spectacle de l’année. On vous dit pourquoi il est encore plus noir, plus osé et plus fun que le précédent !
Un nouveau spectacle qui aborde des sujets difficiles
En effet, dans le nouveau spectacle de Jérémy Ferrari on parle de terrorisme, des ONG, de la guerre… Des thématiques sur lesquelles à la base on ne pense pas à écrire un spectacle d’humour et pourtant il l’a fait. Jérémy Ferrari nous propose un spectacle avec beaucoup de mise en scène, de fou rire, d’interprétation et surtout en dénonçant sans langue de bois des organismes internationaux ou l’armée française…
Le point fort des spectacles de Jérémy Ferrari et qu’il lui donne de la crédibilité : la recherche effectuée en amont. C’est un humoriste oui, mais avant tout quelqu’un d’impliquer.
Jérémy Ferrari effectue un certain nombre de recherches sur les thèmes qu’il va aborder dans ses spectacles. C’était le cas dans le premier sur les religions, où il a lu la Bible, le Coran, où il reprend des passages qu’il met à la disposition du public. C’est également le cas pour ce nouveau spectacle où il c’est renseigné auprès d’employés de l’ONG « Action Contre la Faim » etc. Il va au fond du sujet, c’est un spectacle avec la forme et le fond du début à la fin (un rapport contre des OMG est disponible pour les spectateurs et disponible sur son site Internet).
Certes c’est un humour particulier, il n’y a pas de demi mesure, on aime ou on n’aime pas. Certains d’entre vous préférons surement des thèmes plus léger pour s’amuser et d’autres au contraire préfère un spectacle où l’on peut rire de tout même du terrorisme.
Un propos rare et brillant
Transition parfaite pour parler de ce sujet abordé dans le spectacle « Vends 2 Pièces à Beyrouth », Jérémy aborde à plusieurs reprises le terrorisme tout au long du spectacle mais avec un dosage parfait. Toute la difficulté réside entre ne pas être trop lourd sur ce sujet difficile et ne pas mettre trop d’hésitation pour que le spectateur soit mal à l’aise. Dans cet exercice compliqué, Jérémy Ferrari est d’une justesse parfaite, on arrive à rire sans tabou. Il pourra ainsi vous expliquer pourquoi Al Qaida sans Ben Laden c’est comme Apple sans Steve Jobs. Mais également dans un sketch où il interprète un chef terroriste « Mokthar tu n’avais pas un attentat suicide ce matin ? Si, ça s’est bien passé… »
Le maître de l’humour noir
Pour conclure sur cet article, on peut dire sans hésitation que Jérémy Ferrari confirme et impose son style. Après un premier spectacle qui avait déjà rencontré son public, ce second acte séduira les fans de la première heure et ceux qui n’ont pas vu le premier. D’autres n’accrocheront pas à cette humour noir, mais après une tournée qui a déjà réunie plus de 200 000 spectateurs, c’est un franc succès avec un grand « S ».
Attention les dernières places de la tournée sont très limitées… Pour ce spectacle que j’ai eu la chance de voir, Jérémy Ferrari se donne à 150% et profite de chaque instant avec son public (« ce qui n’est pas le cas de tout les humoristes« ) je lui donne la note de 9/10 !!! Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de voir le spectacle, je vous invite à découvrir son livre « Happy Hour à Mossoul« qui est dans le même registre, à consommer sans modération 🙂
Jack « Peut-on faire de l’humanitaire et avoir une terrasse en teck »